PETITE GALERIE PHOTO

Quelques clichés parmi ceux que vous trouverez en parcourant le Portfolio.

La photographie… art ou passion ?

Sans aucun doute un peu des deux puisque, d’une part, la photographie est effectivement considérée comme un art, le neuvième en l’occurrence, mais, d’autre part, dévorante et coûteuse, elle possède bel et bien toutes les caractéristiques d’une authentique « passion » !
michel berr
Que de temps passé, de souvenirs depuis la naissance d’une passion qui, pour moi, date de mes toutes premières photographies, réalisées avec l’appareil de mon père, un Retinette Kodak avec lequel point de visée reflex ni de cellule… Tout se faisait au « doigt mouillé », au pifomètre, et, néanmoins, ce pointilleux Kodachrome™ 25 procurait de bons, voire excellents, résultats rien qu’en se conformant à l’empirique règle du F/16.
Puis sont venues la visée reflex, les objectifs interchangeables ainsi que les zooms lumineux et qualitatifs, les cellules TTL, les mesures matricielles puis, enfin, et intégrant ces progrès, le « numérique ».
Une technologie qui, au départ, m’a laissé quelque peu dubitatif, mais dont les progrès en une vingtaine d’années ont été tels que, si l’on excepte le noir et blanc qui, pour moi, n’égalera que difficilement un rouleau de PlusX™, plongé dans un révélateur à deux bains au génol, ou l’inégalable couple Technical Pan™ – Technidol™, la qualité du résultat, les infinies possibilités de traitements et de modifications font oublier, sans peine ni regret, l’étape hautement stressante de ce précieux et par définition irremplaçable négatif qui, une fois trempé dans l’inoubliable cuve Paterson, n’était pas sans rappeler Jules César prononçant son célèbre « Alea jacta est« …
Si la possibilité de juger sa photo dès la prise de vue, sur l’écran arrière de son boîtier, constitue un progrès extraordinaire au regard de l’argentique qui, lui, imposait de devoir attendre le développement, les règles de base de la photographie sont restées les mêmes. L’interaction « sensibilité-diaphragme-vitesse » est toujours là, l’impact du choix du diaphragme continue de jouer sur la profondeur de champ et, en dépit des mesures matricielles, une correction volontaire de l’exposition respectera l’ambiance, très lumineuse ou au contraire très sombre, de la scène. Partir de l’idée que tout va se rattraper au post-traitement ne reste qu’un pis aller, un remède de secours…
Après traitement avec votre logiciel de traitement d’images préféré, la photo est parfaite à l’écran, elle est telle que vous la ressentiez au moment du déclenchement. Suffit-il alors d’allumer son imprimante, de lui transférer ce fichier pour obtenir un tableau-photo digne d’être encadré et fièrement exposé ? Non, hélas non car, faute d’une chaîne graphique cohérente d’un bout à l’autre de l’opération, du respect des espaces de couleur respectifs, les motifs de déception sont nombreux et un gâchis d’encre et de papier est au rendez-vous.
Art ET passion, à l’évidence, mais également technique ET expériences, celles que je tenterai de partager à la rubrique « Conseils » et la possibilité, pour ceux qui le souhaiteraient, d’acquérir tel ou tel cliché, qualité expo.

« TRANSIT UMBRA, SED LUX PERMANET »

L’ombre passe mais la lumière demeure.