Avant de songer à le calibrer, il faut le choisir correctement et l'éventail est large et celui des prix l'est tout autant.
Une taille de 24 ou 27 pouces est, plus ou moins selon mon expérience personnelle, le nécessaire pour un confort de vision optimal et un pitch, c'est à dire l'espace entre chaque pixel affiché, le plus réduit possible. Vous trouverez, par exemple sur un SpectraView® Reference ( Sharp-Nec ), un pitch de 0,27 mm sur un modèle de 24 pouces et de 0,233 mm sur son équivalent en 27 pouces. En l'occurence, le choix est clair ... le 27 !
Dans l'état actuel des technologies, optez pour une dalle AH-IPS qui, entre autres qualités, autorise un angle de vision, sans distorsion de couleurs, de 178 degrés que ce soit horizontalement ou verticalement. Ne croyez pas qu'il s'agisse d'un gadget ou d'un argument commercial mais ceci vous permettra de faire admirer vos oeuvres par quelqu'un, debout à côté de vous, sans être contraint de lui laisser votre place.
Ne soyez pas à la recherche d'une luminosité digne d'un feu d'articice ou d'un contraste pulvérisant tous les records. Il s'avère que, pour une bonne adéquation entre la luminosité de votre écran et une sortie imprimante, vous ne dépasserez probablement pas les 90 à 95 candelas/mètre carré [cd/m²] et qu'un papier, correct mais "standard", ne vous offrira guère plus qu'un contraste de 300 pour 1 tandis que des supports blancs brillants barytés ( Canson® ou Hahnemühle® pour ne citer qu'eux ) pourront grimper jusqu'à 400 voire 500 pour 1, mais pour un coût à la page bien plus élevé confirmant, ainsi, le dicton populaire par lequel "on n'a rien sans rien !"
Pour conclure mais, là, c'est en franchissant l'indiscutable cap financier de l'acquisition d'un modèle dit "art graphique", recherchez celui qui se rapproche le plus possible de l'espace de couleur Adobe RGB (1998), plus de 98/99 % de celui-ci, possèdant une calibration interne ( ou calibration hard ) qui contournera les limitations liées à la LUT ( table de conversion ) de votre carte graphique.